projet du film

Le pitch

A la mort de son père Maurice, Sarah découvre l’histoire d’un trésor que ce dernier aurait laissé à Alger, en 1962, lorsqu’il a quitté son pays sans se retourner.

Quel est ce trésor? Où se trouve t-il? Sarah se lance à la découverte de cet héritage. 

Ainsi débute l’histoire de ce périple qui l’amène sur la terre de son père.

synopsis

LA MÉDITERRANÉE LES A SÉPARÉS. UN TRÉSOR LES RÉUNIT. 

A la mort de son père Maurice, Sara découvre l’histoire d’un trésor que ce dernier aurait laissé à Alger, en 1962, lorsqu’il a quitté son pays sans se retourner. 

Quel héritage lui laisse-il sans jamais lui en parlé. Quel est ce trésor? Où se trouve t-il… Autant de questions sans réponse. 

Désormais ce n’est plus l’histoire de Maurice. C’est celle de Sarah maintenant. 

Un quartier, des odeurs de menthe fraîche et de jasmin, une rue, un immeuble, une pièce, un plan précis qui la conduit chez Mohamed en Algérie dans la maison où sa famille a vécu. 

Si chacun possède son histoire chevillée au corps, la quête du trésor les réunit. Et gomme les frustrations de Mohamed qui a rêvé de la France toute sa vie. C’est la France qui s’invite chez lui. 

Mohamed est bouleversé par la présence de Sara. Leur destin est scellé face à ce mur qu’il faut démolir. Ce dernier résiste. 

Des difficultés apparaissent et assombrissent leur recherche. Mais chaque coup de marteau les rapproche de la vérité. Le trou s’agrandit, leurs espoirs aussi.  

Si un chemin s’offre à eux comme la lumière du matin, le poids de leurs histoires est un véritable obstacle à la révélation de leur destin commun. Que se cache-t’il derrière le mur ?

note du réalisateur

L’idée du film remonte à 2013. La première version du scénario est finalisée en 2015. À cette époque, je vis en Algérie, où je suis retourné avec ma petite famille pour tenter une aventure professionnelle. Mon entourage est désorienté, personne ne comprend vraiment ma décision… moi-même, je peine à l’expliquer.

Aujourd’hui, je suis revenu en France, mais je ne cesse de chercher à comprendre la véritable motivation de mon aventure algérienne. Après tout, c’est mon pays, j’ai le droit d’y repartir et d’y vivre à ma guise, sans justification. Mais non… c’est plus grand que ça !

Était-ce une crise existentielle, celle de la quarantaine ? Un besoin de retour aux sources ? L’envie de transmettre quelque chose à mes filles ? C’est peut-être le fait d’être devenu binational ? La montée du Front National, toujours finaliste à chaque match électoral ? La banlieue, le racisme ?… Ou tout simplement parce qu’en France, je ne trouve pas ma place ?… Je crois que c’est encore plus vaste que ça.

Comme si j’étais confronté à un mur. Voilà, le mot est lâché. Un mur qui m’a révélé les autres… Finalement, toute ma vie, je n’ai fait que contourner certains, escalader d’autres, ignorer la plupart… et tourner le dos à ceux qui me semblaient trop grands.

Et puis, il y a celui-là. LE MUR. Celui dont on ne voit ni le sommet ni les rebords, celui qui s’étend à l’infini. Infranchissable, il s’impose, te défie et ne te laisse qu’un seul choix… t’incliner, abandonner… J’ai décidé de ne pas me résigner. Je vais le démolir.

En 2022, j’ai entamé une deuxième écriture, importante, et même nécessaire. Il s’est passé beaucoup de choses dans ma vie, et aussi dans la relation entre la France et l’Algérie.

Le mur est dur. Chaque coup de marteau, chaque brique qui tombe fait remonter à la surface des souvenirs, des images qui ne sont pas forcément les miens : des cris, des hurlements, des rires, des odeurs de brûlé, de poudre et de fruits… tout se mélange dans ma tête. Difficilement, j’ai achevé cette réécriture. Je me suis dit que cette fois-ci, c’était bon.

En 2025, jamais les relations entre la France et l’Algérie n’ont été aussi critiques. On frôle la rupture diplomatique. Une déferlante d’attaques surgit, venant d’un camp bien connu pour son hostilité envers l’Algérie et les Algériens. Mais en face, il y a aussi ceux qui résistent, ceux qui osent dire non à la bêtise, à la haine, à la provocation. La parole se libère, les débats s’enflamment, les projecteurs sont braqués sur ce mur. Pour la première fois… je ne me sens pas seul.

Je ne veux plus creuser seul. J’aimerais inviter des jeunes à participer, à faire tomber ce mur ensemble. Qu’ils apportent leurs voix, leurs regards, leurs histoires. Ce mur ne m’appartient pas, il est aussi le leur. À plusieurs, peut-être qu’on trouvera enfin ce qu’il cache… et ce qu’il protège.

Avec Le Mur, je veux explorer les frontières invisibles qui séparent et relient à la fois. Ce film est une invitation à questionner notre héritage, nos non-dits et ce qui nous empêche d’avancer. À travers une mise en scène épurée, une lumière inspirée des contrastes entre l’ombre et la lumière, et une narration sensorielle, je souhaite faire ressentir physiquement ce mur, autant qu’en dévoiler les failles.

Ce mur, c’est aussi celui de la mémoire. Une mémoire morcelée, blessée, mais toujours vivante. En travaillant sur ce film, j’espère que d’autres viendront y poser leurs histoires, leurs silences et leurs vérités. Peut-être qu’ensemble, nous apprendrons enfin à regarder ce mur droit dans les yeux… et à choisir ce que nous voulons en faire.

Ce film est né de cette expérience, de cette quête de sens. Aujourd’hui, alors que les tensions entre la France et l’Algérie atteignent un point critique, ‘Le Mur’ prend une dimension encore plus urgente. Je veux inviter d’autres voix à participer à cette réflexion, à creuser ensemble, à faire tomber les murs qui nous séparent."

l'intention du réalisateur

Quel genre de film pour raconter l’intense histoire qui lie la France et l’Algérie. 130 ans de colonisation, 7 ans de guerres, 60 ans de rapports instables… officiellement, la mémoire est si lourde qu’il ne peut y avoir d’espoir, pour écrire une nouvelle page.

Je voulais écrire ce film en 2015, année où je vivais entre les deux rives, mon entourage français s’extasiait à chacun de mes voyages en Algérie tandis que mon entourage algérien s’extasiait de chacun de mes retours en France…quelle chance j’avais dans les deux cas. Amoureux des deux pays… conscient de cette véritable chance qui est la mienne, et celle de beaucoup d’autres qui ont pris les choses du bon coté pour tirer le plein profil des deux rives. 

Depuis j’ai essayé de parler du film autour de moi, de trouver des partenaires pour aller dans cette aventure, mais les réponses étaient septique à l’idée de faire un film sur la relation entre la France et l’Algérie. Alors depuis que les deux présidents ont affiché une volonté commune de faire avancer les choses, le rêve devient réalité. Malgré que tout reste à faire sur de nombreux points, nous sommes là, à accompagner ce rapprochement.

Par l’image, avec une belle histoire; faire un bon film pour illustrer cette histoire commune. Un huit-clos, un challenge technique et artistique, et surtout une opportunité économique. 

Commencer le film par une fille française qui se trouve à côté d’un algérien dans la maison où vivait sa famille jusqu’au printemps de 1962.  Est une belle introduction a une histoire qui ne peut être qu’interessante. A deux, face à ce mur qu’il faut démolir, en cherchant un trésor supposé laissé par la famille de Sarah, lorsqu’ils ont quitté l’Algérie précipitamment. 

Une collaboration compliquée qui fait remonter en surface beaucoup de difficultés auxquelles ils ne sont pas préparés. Vont-ils réussir à dépasser les préjugés, à réussir à percer le mur et retrouver le trésor.  

Une très belle histoire d’amour, d’aventure à travers un mur qui cache beaucoup de secrets… 

Mon intention est de réaliser un film de concorde, un film qui rapproche la France et l’Algérie. Un film rempli d’humanisme, de tolérance, de coexistence entre deux peuples. Une histoire universelle, plus émotionnelle que mémorielle… 

Le film sera tourné en très grande partie en intérieur (Studio) dans un décor reconstruit. Le mur à démolir au fur et à mesure nous contraint à filmer les scènes chronologiquement en suivant l’histoire. Nous utiliserons deux caméras identiques pour filmer les scènes de deux axes différents. 

Le studio où se déroulera le tournage dispose d’une partie où il y a une possibilité d’héberger l’équipe de tournage dans un cadre magnifique digne d’un 4 ou 5 étoiles. Il y a aussi des bureaux qui seront mis à notre disposition pour toute la production. 

Nous installerons un poste pour la post-production. Nous pré-monterons le jour ce qui aura été tourné la veille ou avant-veille. Cela nous permettra aussi de monter une première bande démo dès les premiers jours de tournage pour aller chercher d’éventuels sponsors et mécènes.

Les scènes d’extérieurs en France seront tournées à la fin, après celles tournées en Algérie. 

Ce film est une opportunité financière pour toute personne qui va collaborer à sa réussite de près ou de loin. Le budget du film sera optimisé étant donné que plus de 80% du tournage se fera en studio. Il ne peut être qu’une réussite financière.

Au-delà de l’aspect commerciale du film, il se veut avant tout être un film d’auteur, un film que je vais défendre avec beaucoup d’enthousiasme et de conviction. C’est mon premier long métrage, c’est l’ultime projet qui va m’ouvrir les portes d’une grande carrière pour une longue série de film.

Si je me montre un peu enthousiaste et confiant, c’est parce que j’ai sondé le terrain depuis 5 ans sur la possibilité de faire ce film. Si les avis étaient un peu septique au début, le dernier voyage du président français en Algérie à complètement changé la donne. Le projet de l’affiche ne laisse pas indifférent, elle interpelle, on la trouve belle, expressive, le titre du film accroche, l’on souhaite vite comprendre de quoi il s’agit. Lorsque je raconte l’histoire autour de moi je ne reçois qu’encouragements et félicitations, des milieux artistique et politiques… 

« Enfin un film qui réunit les deux pays face à leur histoire et qui met en lumière nos différences pour aller vers un destin commun, qui ne peut être que riche et positif pour tout le mode » me disait un politique français qui s’est intéressé à l’histoire…

« Enfin un film positif sur les deux pays… » me disait un diplomate algérien. 

Enfin, les avis vont tous dans la même direction, je suis convaincu que nous tenons une très belle histoire… qui peut être contribuera à démolir les murs qu’on a érigé les uns entre les autres… pour voir enfin le trésor qui se cache chez l’autre, et lui permettre de voir aussi le trésor qui se cache en nous.

W-Wamar KACIMI

Tout oeuvre est une belle histoire qu’il faut raconter…

Auteur-Réalisateur, plus qu’un métier, c’est une vraie passion. Ma formation et mon parcours professionnel m’ont permit de passer du tournage, au montage puis à la réalisation et au trucage (FX). 

Je suis créatif, à l’aise et surtout motivé, et ce quelque soit le sujet, l’endroit de tournage, grande ou équipe réduite…Je m’adapte à toute situation et j’obtiens toujours un excellent résultat, dans les meilleurs délais.

Je possède un grand sens des responsabilités, méticuleux, créatif et surtout une rapidité d’exécution. 

20 ans de création et de plaisirs sur ma bande-démo :